Sol Violette, l’éclosion d’une monnaie

Au plus proche de l’équipe du Sol-violette, le film donne à voir comment se construit, brique par brique, une monnaie complémentaire.
Un méticuleux travail de terrain, mené par des citoyen-nes passionné-e-s et passionnant-e-s.
À travers leurs questionnements, on découvrira comment une monnaie peut être utilisée comme un véritable outil.
Un outil de lutte contre la financiarisation des échanges économiques, et de ­­redynamisation de l’économie locale.
Mais aussi un outil d’éducation populaire qui permet une réappropriation citoyenne de la monnaie. Enfin un outil qui constitue peut-être un levier de transformation économique et solidaire.

La Terre & le Lait

Ils sont emblématiques d’un savoir-faire qui respecte encore les équilibres naturels mais qui reste fragile. Ce sont des personnalités et des trajectoire contrastées qui ont suscité ma curiosité et mon admiration.
J’ai voulu laisser un témoignage qui rende compte de leurs visages, de leurs gestes, de leur détermination et de leurs combats.
Enfin, au travers de ces portraits, ce sont plus globalement les choix d’évolution de l’agriculture et des modes de consommation que j’ai souhaité interroger.


Miren

Miren, bergère basque, élève seule ses brebis. Elle a créé un fromage singulier malgré un contexte économique fragile

Etivaz

Dans les Alpes suisses, Henri-Daniel et Aimée perpétuent et transmettent une tradition familiale de production de fromage, sous le regard de leurs petits-enfants.

Anawim

Dans un hameau de l’Aveyron, qu’elles ont retapé, sœur Marie élève les chèvres et sœur Bénédicte fait le fromage. Entre spiritualité et travail, la vie s‘écoule.

Belloc

Émilie, Fred et leurs deux petites filles vivent face aux Pyrénées, entourés de chèvres, brebis et vaches. Ils ont construit un projet de vie frugale et libre.

De l’eau dans le gasoil

Piqué par la curiosité, Patrick décide d’aller vérifier caméra au poing ce qu’il vient d’entrevoir à la télévision.
Cette enquête en forme de road-movie à bord d’une voiture has been mais pas encore vintage nous amène aux quatre coins de la France à la rencontre du petit monde du « dopage à l’eau », fait de bricoleurs inspirés, ingénieurs indépendants et scientifiques de tous bords.
C’est aussi le parcours initiatique d’un citoyen en quête de repères entre un modèle de société consumériste, les voix d’anonymes à la recherche d’alternatives à la dépendance énergétique et technologique.
La route est pleine de surprises !

Les Enfants de la Prairie

À l’origine de ce film, il y a le désir de retrouver les racines de l’enfance : représenter cette période de la vie, absorbée dans la scolarité, mais aussi constitutive de nos individualités. La Prairie, ce nom résonne en nous dans la façon dont nous nous représentons l’école.
Un lieu qui n’est pas uniquement dédié à la réussite scolaire – prémisse d’une réussite sociale – mais surtout un espace-temps de construction individuelle et d’apprentissage d’un vivre ensemble.
La Prairie nous apparaît être le lieu idéal pour regarder et questionner une expérience de la scolarité aujourd’hui.

Maïeuticiennes

Par petites bribes de quotidiens entremêlés, le film fait le portrait de ces sages-femmes qui ont choisi de pratiquer leur métier comme un art.
Un art de la maïeutique, centré sur le choix des femmes et le respect de la physiologie. Des choix qui ébranlent un tout petit peu l’hypermédicalisation de l’accouchement.

Le Partage des eaux

Douchan, marin d’eau douce improvisé, traverse la France à 8 km/h à bord du Mélanchon, un rafiot sympathique au moteur capricieux.
Au gré des rencontres et des obstacles, ce voyage nécessaire se révèle une parenthèse estivale propice à aborder les méandres de la transmission.

Là, dove batte il sole

Entre le petit-fils et son grand-père se pose la question de l’avenir des terres familiales et de la difficile transmission des biens et d’un savoir-faire à une génération qui s’est éloignée des pratiques traditionnelles et vivrières. À la fois un portrait de famille et critique de la politique énergétique italienne : consacrer les terres agricoles à la production électrique par l’installation de panneaux solaires.
Dans les champs italiens, des panneaux solaires ont dorénavant remplacé la culture du blé ou de la vigne. C’est le savoir-faire de toute une génération qui se perd, mais qui donc voudrait bien reprendre l’exploitation? En brossant un portrait sensible de son grand-père Solindo, paysan d’un autre temps, Diego met à jour le rythme effrené de la société actuelle et interroge l’évolution de la politique agricole de son pays.

« Un film d’une grande délicatesse, avec un regard cinématographique et un rythme maîtrisé »
— Véronique Mauras, présidente du jury, Aux écrans du réel