Les Enfants de la Prairie

À l’origine de ce film, il y a le désir de retrouver les racines de l’enfance : représenter cette période de la vie, absorbée dans la scolarité, mais aussi constitutive de nos individualités. La Prairie, ce nom résonne en nous dans la façon dont nous nous représentons l’école.
Un lieu qui n’est pas uniquement dédié à la réussite scolaire – prémisse d’une réussite sociale – mais surtout un espace-temps de construction individuelle et d’apprentissage d’un vivre ensemble.
La Prairie nous apparaît être le lieu idéal pour regarder et questionner une expérience de la scolarité aujourd’hui.

Maïeuticiennes

Par petites bribes de quotidiens entremêlés, le film fait le portrait de ces sages-femmes qui ont choisi de pratiquer leur métier comme un art.
Un art de la maïeutique, centré sur le choix des femmes et le respect de la physiologie. Des choix qui ébranlent un tout petit peu l’hypermédicalisation de l’accouchement.

Le Partage des eaux

Douchan, marin d’eau douce improvisé, traverse la France à 8 km/h à bord du Mélanchon, un rafiot sympathique au moteur capricieux.
Au gré des rencontres et des obstacles, ce voyage nécessaire se révèle une parenthèse estivale propice à aborder les méandres de la transmission.

Là, dove batte il sole

Entre le petit-fils et son grand-père se pose la question de l’avenir des terres familiales et de la difficile transmission des biens et d’un savoir-faire à une génération qui s’est éloignée des pratiques traditionnelles et vivrières. À la fois un portrait de famille et critique de la politique énergétique italienne : consacrer les terres agricoles à la production électrique par l’installation de panneaux solaires.
Dans les champs italiens, des panneaux solaires ont dorénavant remplacé la culture du blé ou de la vigne. C’est le savoir-faire de toute une génération qui se perd, mais qui donc voudrait bien reprendre l’exploitation? En brossant un portrait sensible de son grand-père Solindo, paysan d’un autre temps, Diego met à jour le rythme effrené de la société actuelle et interroge l’évolution de la politique agricole de son pays.

« Un film d’une grande délicatesse, avec un regard cinématographique et un rythme maîtrisé »
— Véronique Mauras, présidente du jury, Aux écrans du réel