iéto – bals trad, etc.

Une autre façon de faire la fête, une micro-société du partage et de l’appréciation de l’instant, des initiatives collectives parfois subversives.
Ici et là des cœurs se cherchent, font des étincelles, cultivent le mouvement.

iéto existe sous plusieurs formes :
Un film photographique (collaboration avec le COMDT, Journées du Patrimoine 09-2019)
Un livre sorti en 2021, édité par La Cabane d’édition et soutenu par Les Zooms Verts
Une exposition photo (ENSAV, Toulouse, 02-2019 ; Montpellier Accordéon, 09-2021).

Aquí y allí, journal d’une exilée

En rangeant l’appartement de sa grand-mère décédée, Anna trouve un carnet.
Elle y découvre un amour gardé secret, vécu dans l’euphorie de la République espagnole des années 30. Des photographies s’entrelacent laissant ressurgir les souvenirs d’une époque. Entre l’Espagne et la France, se révèle le parcours singulier de Lucía, la voix d’une femme émancipée malgré elle dans le tumulte de l’Histoire.

Existe en version court-métrage pédagogique (15 minutes). Festivals Cinémaginaire d’Argelès-sur-mer / Girona Film Festival / Echos d’ici, Echos d’ailleurs à Labastide-Rouairoux / Cinespaña à Toulouse / Cinéma à la Frontière de Prats de Mollo / Traces de vies à Clermont-Ferrand / Sélection Occitanie Films Mois du Doc 2019 / Partie(s) de campagne à Ouroux-en-Morvan 2020

Légers sur la Terre

Légers-sur-la-Terre_Myrtille-Visscher_cabane
L’habitat léger et le mode de vie qui va avec, aujourd’hui, témoignent de ce que vit une partie de ma génération, qui choisit de construire son présent de ses propres mains.
À travers un regard personnel posé sur un quotidien singulier, Légers sur la Terre évoque le domaine de l’imaginaire, de l’idéal, de l’osé, en le confrontant à ce qui est concret, réel, construit. En faisant se répondre photographies, dessins, et ambiances sonores, j’interroge le rapport de ces jeunes habitants au monde contemporain.

Le Pays rémanent

Dans le bassin minier du nord de la France, Audrey mène des enquêtes paranormales chez des particuliers et sur des friches industrielles. En exerçant cette passion elle perçoit des indices, des signes : il s’est passé quelque chose dans cette région, quelque chose qui a commencé sous terre… Ici la mine c’est fini, mais c’est toujours là : les terrils, les chevalements, les corons et les monuments aux morts occupent à perte de vue le paysage. Mais la jeune femme ne peut se contenter de regarder des vestiges; elle veut comprendre cette vie passée. Pourquoi personne ne lui a jamais raconté? Tous les jours, au milieu de l’immense hypermarché dans lequel elle travaille, Audrey pense à ces galeries abandonnées et condamnées, à ceux qui y ont travaillé. Elle décide de fouiller ce passé obscur, et de voir si, à l’aide du paranormal, quelqu’un ou quelque chose est encore là pour répondre à ses questions.

Monsieur Raymond et les philosophes

Il vient d’être mis à la porte de son boulot et le voilà bien désemparé de se retrouver ainsi au chômage.
Mais sa déprime va être perturbée par d’étranges apparitions.
Des philosophes (morts !) viennent lui remonter le moral… à leur façon.

Ce court-métrage fait partie d’un triptyque sur le revenu de base avec un long métrage documentaire et une conférence gesticulée, compilés dans un même DVD.

ZUT

Après plusieurs tentatives pour retrouver goût à la vie, il tente de se suicider. Mais trouver la mort n’est pas si simple pour lui. Désire-t-il vraiment mourir  ?

Boum

Une fois cette décision prise, il doit trouver des solutions pour s’éclairer et se chauffer. Mais la centrale nucléaire voisine est malade…

Cuando se fueron los olivos

Trois petites dames vivent depuis plus de quatre-vingts ans au cœur d’un patio.
Dans ce modeste théâtre, les rituels du quotidien s’accordent au clapotis de la fontaine et rien n’échappe à María, la tortue.
Ce lieu figé dans le temps est troublé par les métamorphoses du monde extérieur…

Les écrans ne s’éteindront pas avant les civilisations

Que dire, par quoi commencer ? Comment faire ? Un film peut-être. Essayer de coller ensemble des étincelles d’images et de sons. Est-ce que « Faire un film ça consiste à prendre des images et des sons du monde pour raconter une histoire » ? Et puis l’enfant arrive… Et l’histoire continue…

Dernière étoile à droite, tout droit jusqu’au matin

Dernière étoile à droite, tout droit jusqu’au matin est une tentative de saisir ce sentiment abstrait du moment où nous sommes prêts, ou pas, à franchir « le point de non retour » : celui qu’il faut dépasser lorsque l’on souhaite changer radicalement son quotidien, et se demander ce qui « fait société »